Burford demande… Que nous dit l’Indice du genre dans les ODD 2022 sur les progrès accomplis ? 

Burford demande – partie 1 : Que nous dit l’Indice du genre dans les ODD 2022 sur les progrès accomplis en matière d’égalité des genres ? de Burford Capital sur Vimeo.

Burford demande – partie 2 : Que nous dit l’Indice du genre dans les ODD 2022 sur les progrès accomplis en matière d’égalité des genres ? de Burford Capital sur Vimeo.

Liz Bigham, directrice marketing de Burford, s’entretient avec Alison Holder, directrice d’Equal Measures 2030, pour discuter des principaux points à retenir de l’Indice de genre SDG 2022.Equal Measures 2030 est un partenariat multisectoriel, composé d’organisations communautaires, d’ONG internationales et du secteur privé, qui travaille de concert pour mettre en corrélation les données et les éléments de preuve avec le plaidoyer et l’action, en vue de réaliser les ODD pour les filles et les femmes. Dans cette vidéo, elle explique : 

– ce qu’est l’Indice du genre dans les Objectifs de développement durable 2022 et quelles ont été les principales conclusions du rapport


– comment la pandémie de Covid-19 a fait reculer la situation des femmes concernant l’égalité des genres


– certaines des façons dont les entreprises du secteur privé peuvent promouvoir les femmes et faire leur part pour combler l’écart entre les genres 

Equal Measures 2030 franchit une nouvelle étape ambitieuse dans sa croissance stratégique et son évolution organisationnelle 

Le partenariat Equal Measures 2030 (EM2030) est fier de partager son entrée dans une nouvelle phase de croissance passionnante. Il devient en effet un projet parrainé fiscalement de Panorama Global (Panorama), une plateforme pour le changement social.  Dans le cadre de ce modèle innovant, l’équipe et les partenaires d’EM2030 continueront de diriger la mission, la stratégie et le contenu des programmes ; mais ils bénéficieront désormais également du soutien administratif essentiel et de l’infrastructure mondiale de Panorama.  Ce nouvel accord entrera en vigueur le 1er mai 2022. 

Commentant la transition à venir, Alison Holder, directrice générale d’Equal Measures 2030, a déclaré : « Le modèle de parrainage fiscal de Panorama est exactement ce dont Equal Measures 2030 a besoin pour permettre notre prochaine phase de croissance.  Nous comprenons bien notre mission et nos valeurs et nous nous appuyons sur notre stratégie quinquennale.  En rejoignant Panorama, nous bénéficierons de son expertise opérationnelle et de ses services partagés, ce qui nous permettra de concentrer davantage d’énergie sur les données et le travail de plaidoyer dont nous savons qu’ils entraînent un réel changement pour les filles et les femmes du monde entier. 

« Panorama se réjouit d’accueillir Equal Measures 2030 en tant que nouveau partenaire. Nous félicitons EM2030 pour sa vision, ses outils et sa collaboration dans le domaine de l’égalité des genres et de la réalisation des ODD. Panorama est ravi d’aider EM2030 à franchir la prochaine étape de croissance et de mise à l’échelle en vue d’améliorer la vie des femmes et des filles à travers le monde », a déclaré Sarah Vaill, vice-présidente des programmes de Panorama. 

Cette transition marque une évolution par rapport à l’accord actuel d’EM2030 avec Plan International, qui a hébergé et financé en partie le secrétariat d’EM2030 entre 2016 et 2022.  Le soutien de Plan International en tant que premier hôte institutionnel d’EM2030 a joué un rôle déterminant dans la concrétisation de la vision partagée développée par les partenaires d’EM2030.   

David Charles Thomson, directeur général de la stratégie et de la collaboration chez Plan International, a déclaré : « Nous sommes extrêmement fiers d’être un partenaire fondateur d’EM2030 et d’avoir eu la chance de siéger au Conseil de partenariat au cours des sept dernières années. Les données de genre concernant les filles sont cruciales pour mettre en évidence les besoins spécifiques de celles-ci et pour faire avancer notre mission d’égalité des genres. Nous sommes impatients de voir où cette initiative audacieuse mènera EM2030, et de travailler avec eux ainsi qu’avec tous les partenaires à l’avenir. » L’équipe EM2030 travaille en étroite collaboration avec des collègues de Plan International et de Panorama pour assurer une transition harmonieuse à la date du 1er mai.   

« EM2030 est reconnaissant envers son personnel, ses partenaires, ses donateurs et son réseau global de parties prenantes pour leur soutien et leur patience dans l’engagement de ce processus complexe de transfert de nos opérations au cours des prochains jours. Après de longs mois de préparation dans les coulisses, nous en sommes aux toutes dernières étapes avant que notre équipe et nos programmes ne soient pleinement opérationnels en tant que projet de Panorama », a déclaré Mme Holder. « Nous sommes convaincus que cette prochaine étape au cours de notre partenariat est la bonne et qu’elle nous permettra d’aller encore plus loin dans la réalisation de notre mission et de jouer un rôle unique dans l’écosystème féministe en mettant en corrélation les données et les éléments de preuve avec le plaidoyer et l’action en faveur de l’égalité des genres. »  

Un monde où règne l’égalité des genres ne prônerait pas la guerre sans fin

Égalité des genres et paix et prospérité internationales sont inextricablement liées, mais les progrès ont été dangereusement lents ces dernières années.

D’Alison Holder via Fortune

La Journée internationale des droits de la femme 2022 pourrait rencontrer un problème de visibilité en cette période d’incertitude mondiale, les flux d’actualités étant occupés par les menaces de « 3e Guerre mondiale » et les retombées de la pandémie mondiale. 

Le 8 mars, quelques campagnes de promotion à bout de souffle pourraient mentionner cette journée ainsi que quelques présentations d’entreprise sans conviction sur une diversité accrue dans la salle de réunion, et quelques personnes pourraient même ajouter une bannière à leur profil Twitter. Mais derrière tout cela, il y a un sentiment de malaise et de distraction : « Nous n’avons pas le temps de nous soucier de l’égalité de genre cette année, alors qu’il y a une guerre à remporter. »   

Cependant, ce serait une grossière erreur que d’ignorer les liens entre l’égalité de genre et la paix et la prospérité internationales. Ces questions sont inextricablement liées. La Journée internationale des droits de la femme doit servir à rappeler qu’aucun pays n’a atteint l’égalité de genre et que les progrès de ces dernières années ont été, au mieux, lents. Moins d’un quart des pays progressent « rapidement » vers l’égalité de genre et un pays sur trois ne fait aucun progrès du tout ou va dans la mauvaise direction.

Un monde plus égalitaire serait-il aussi plus sûr et plus pacifique ? La réponse simple – et fondée sur des preuves – est un oui catégorique.

L’égalité des genres s’avère l’indicateur le plus important de la paix, plus que la richesse, le niveau de démocratie ou l’identité religieuse d’un pays. Les pays où règne l’égalité des genres sont moins susceptibles d’entrer en guerre, d’user de la force en premier pendant les conflits ou d’être impliqués dans des crises internationales violentes. Les États qui investissent dans les femmes sont plus susceptibles d’être richesstables et démocratiques.  C’est pour ces raisons que l’égalité des genres a été décrite comme « le pivot de la sécurité internationale ».

Pourquoi ? Tout simplement parce que les femmes seraient représentées sur un même pied d’égalité aux postes de pouvoir et occuperaient les sièges qui leur reviennent à la table de prise de décision. Aujourd’hui, les femmes n’occupent qu’un quart des postes ministériels ou de la haute administration au sein des gouvernements.

Qui se trouve autour de la table de direction de l’OTAN pour prendre des décisions cruciales sur la manière de répondre à l’invasion russe de l’Ukraine ? Seuls quatre des 30 pays de l’OTAN (13 %) sont dirigés par des femmes. Les accords de paix qui incluent des femmes sont 35 % plus susceptibles de durer au moins 15 ans. Pourtant, sept processus de paix sur 10 n’incluent toujours pas de femmes médiatrices, ni de femmes signataires.

Nous savons également que plus il y a de femmes au gouvernement, plus l’attention portée au bien-être social, à la protection juridique et à la transparence au sein du gouvernement et des entreprises est grande. C’est un cercle vertueux : les gouvernements qui ont un pourcentage plus élevé de femmes ministres mènent des politiques plus ciblées qui soutiennent l’égalité des genres.

Qu’il s’agisse des liens entre l’opportunisme dans le secteur bancaire dominé par les hommes et les comportements à risque qui ont contribué au krach financier de 2008, ou bien de la « masculinité toxique » et de l’armement nucléaire, il n’est pas difficile de voir comment une plus grande égalité des genres serait bénéfique pour nous tous, en particulier en temps de conflit international.

Assurer la participation et la représentation des femmes sur un même pied d’égalité ne constitue qu’un élément de la solution quand on parle des liens entre l’égalité des genres et la sécurité internationale. La discrimination systémique à l’égard des femmes est elle-même une forme de domination et d’exploitation qui se manifeste ensuite dans la sécurité et le contrôle de l’État. Il ne faut pas s’étonner de constater que les États qui ne se préoccupent pas de la réalisation des droits et du bien-être des femmes, ne se préoccupent pas non plus d’avoir un ordre international fondé sur des règles.

Notre tolérance à l’égard d’une inégalité des genres généralisée va de pair avec notre tolérance vis-à-vis d’un monde composé de « nantis » et de « pauvres », où le capital règne en maître, où les deux tiers des pays ont augmenté leurs dépenses militaires (au lieu d’investir dans la santé, le bien-être et la lutte contre le changement climatique), et où la coopération internationale est de plus en plus supplantée par un nationalisme protectionniste.

Dans un monde patriarcal, dominé par le pouvoir des hommes, les flambées de « puissance militaire » sont considérées comme la seule voie possible.  Dans un monde plus égalitaire, nous bénéficierions des divers points de vue, perspectives et talents de l’ensemble de notre population. Un plus grand nombre de pays auraient probablement institué des politiques étrangères féministes. D’autres stratégies pour faire face à l’agression de Poutine auraient pu être mises en place plus tôt. La réalisation d’un suivi de l’argent, des augmentations drastiques de la transparence financière et la répression de la corruption, ainsi qu’un regain d’internationalisme, de diplomatie et de coopération auraient pu empêcher la dangereuse aggravation dont nous sommes aujourd’hui témoins. 

Il n’est pas nécessaire que cela soit ainsi. Nous savons qu’un changement rapide en matière d’égalité des genres est possible. Bien que les progrès mondiaux en matière d’égalité des genres soient beaucoup trop lents pour que les principaux objectifs à l’échelle mondiale soient atteints d’ici 2030, il est encourageant de constater que plus de la moitié des pays du monde ont évolué dans la bonne direction ces dernières années, certains à un rythme relativement rapide.   

Nous ne pouvons pas laisser l’alarmisme porter atteinte à la priorité accordée à la Journée internationale des droits de la femme cette année. Nous devons plutôt nous rappeler que l’égalité des genres est fondamentale pour mettre fin au mécontentement et la discorde qui perturbent tant notre monde. En 2022, nous devons non seulement nous souvenir de la Journée internationale des droits de la femme, mais aussi revendiquer son histoire militante et faire entendre nos appels à un avenir plus égal, stable et prospère.

Alison Holder est la directrice d’Equal Measures 2030, un partenariat mondial pour l’égalité des genres de la Fondation Bill & Melinda Gates, PLAN International, FEMNET, ONE Campaign et bien d’autres organismes.

Égalité des genres : d’énormes progrès, mais des efforts restent à faire

De Alison Holder, via US News

« Les discours, c’est fini ». Ces paroles de la jeune défenseure Shantel Marekera, qui intervenait aux côtés des leaders mondiaux lors de la cérémonie d’ouverture du Forum Génération Égalité organisé la semaine dernière à Paris, résument le thème de cet importante rencontre sur l’égalité des genres. Lorsque les militant.e.s pour les droits des femmes du monde entier se sont réuni(e)s à Paris et aussi virtuellement, leurs appels à l’action, au financement et à la redevabilité vis-à-vis des engagements pris étaient retentissants, cohérents et clairs. Plus d’un an après le début de la pandémie de COVID-19, qui a également entraîné d’incroyables régressions en matière d’égalité des genre (le président français Emmanuel Macron a qualifié la COVID de « virus antiféministe »), les appels de ces militant.e.s étaient également empreints d’urgence.

Le Forum Génération Égalité organisé à Paris s’est déroulé 26 ans après la Conférence de Beijing, au cours de laquelle 189 pays se sont mis d’accord sur le plan d’action le plus progressiste et le plus ambitieux jamais conçu pour les droits des femmes. C’est à Beijing, en 1995, qu’Hillary Clinton a prononcé cette phrase décisive : « Les droits humains sont les droits des femmes. Et les droits des femmes sont des droits humains ». La semaine dernière, lors du forum de Paris, Mme Clinton s’est jointe à la vice-présidente américaine Kamala Harris, au président Macron et à d’autres leaders mondiaux pour nous rappeler ces mots.

Alors que le Forum Génération Égalité de trois jours touchait à sa fin, quelle sont les chances d’aboutir des demandes des militant.e.s pour l’égalité des genres exigeant que les gouvernements et autres acteurs puissants « arrêtent de faire des discours et commencent à financer » ?

Et si nous pouvions faire en sorte que chaque femme et chaque fille compte ? – Fondation Gates

Les femmes vivant en milieu rural dans le comté de Kitui au Kenya étaient confrontées à un sérieux problème. Dans ce comté très rural, elles avaient l’habitude de cuisiner les repas familiaux, dont l’aliment de base Ugali, dans des marmites posées en équilibre sur trois pierres au-dessus d’un feu de bois dans un foyer ouvert. Elles toussaient et avaient une respiration sifflante, les yeux irrités par l’épaisse fumée qui noircissait les murs de leurs cuisines non ventilées. Elles passaient également au moins deux heures par jour à ramasser du bois de chauffage. Les politiques énergétiques adoptées au niveau national n’avaient pas encore atteint les comtés.

GROOTS Kenya, un mouvement féministe communautaire, a organisé des formations pour les femmes de ce milieu rural du comté de Kitui, afin qu’elles puissent mesurer l’impact d’une cuisine insalubre au sein de leur communauté et comprendre le degré de nocivité. Elles ont constaté que plus des deux tiers des familles utilisaient la méthode insalubre des trois pierres pour la cuisine au quotidien. 

Aucun pays n’est en voie d’atteindre son objectif d’égalité des genres – Global Citizen

« Si l’égalité des genres existait sur les lieux de travail, nous pourrions ajouter 26 % au PIB – ce qui fait beaucoup d’argent. »

De Emma Batha

VANCOUVER, le 3 juin (Thomson Reuters Foundation) – Les leaders mondiaux déçoivent 1,4 milliard de filles et de femmes en ne tenant pas leurs promesses d’un avenir plus juste, selon un indice mondial lancé lors de la plus grande conférence mondiale sur l’égalité des genres.

Cette étude montre que le monde est bien loin de parvenir à l’échéance de 2030 pour la réalisation de l’égalité de genre, aucun pays n’ayant réussi à atteindre la « dernière ligne droite ».

Quelque 8 000 délégués venant de plus de 165 pays, comprenant aussi bien des leaders mondiaux que des militant.e.s communautaires, assistent à la conférence Women Deliver organisée à Vancouver.

Un nouveau rapport indique qu’une action urgente est nécessaire pour promouvoir l’égalité des genres – Devex

CANBERRA — Le score global pour l’égalité des genres est « faible », une action urgente étant requise à l’échelle mondiale pour atteindre les cibles liées aux questions de genre qui ont été fixées dans les Objectifs de développement durable.

L’Indice du genre dans les ODD, publié par Equal Measures 2030 lors de la Conférence Women Deliver 2019, s’appuie sur une publication de septembre 2018, axée sur la Colombie, le Salvador, l’Inde, l’Indonésie, le Kenya et le Sénégal, visant à intégrer les progrès réalisés en matière de genre par les pays développés et en développement par rapport à 14 des 17 ODD – y compris la santé, la violence basée sur le genre, le changement climatique, le travail, et s’autres aspects encore. Les résultats montrent qu’aucun des 129 pays analysés n’a obtenu le score « excellent ». Les pays les mieux classés en matière d’égalité des genres se trouvent en Europe, à savoir le Danemark suivi de la Finlande, de la Suède, de la Norvège et des Pays-Bas. Les pays les moins bien classés ont été confrontés à des conflits et à d’autres situations de fragilité, à savoir le Niger, le Yémen, le Congo, la République démocratique du Congo et le Tchad.

Aucun pays au monde n’atteint l’égalité des genres, mais ce sont les plus performants – CNBC

Jusqu’à 40 % des femmes dans le monde vivent dans des pays qui ne satisfont pas aux critères de base en matière d’égalité des genres, tandis que 40 % de plus sont confrontées à des conditions d’égalité inférieures aux normes.

C’est ce qu’indique un nouveau rapport publié lundi par Equal Measures 2030, qui révèle que 2,8 milliards de femmes et de filles dans le monde vivent dans des pays où les niveaux d’égalité des genres sont « faibles » ou « très faibles », malgré les efforts en cours pour combler les insuffisances.

L’Indice du genre mesure la réussite des pays dans la réalisation de l’égalité des genres pour 14 des 17 Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Il constate qu’aucun pays au monde n’a encore « tenu la promesse de l’égalité des genres », et qu’aucun pays n’obtient de bons résultats systématiques dans toutes les mesures de l’indice.

Selon un rapport, pas un seul pays au monde n’est en passe d’atteindre l’égalité des genres d’ici 2030 – Standard

Pas un seul pays n’est en bonne voie d’atteindre l’égalité des genres d’ici 2030, selon un nouvel indice.

Le monde est bien loin de l’échéance de 2030 pour la réalisation de l’égalité de genre, aucun pays n’ayant réussi à atteindre la « dernière ligne droite ».

Même les États nordiques, qui sont en tête de classement, ont encore d’énormes progrès à faire pour respecter les engagements en matière d’égalité des sexes pris dans le cadre des 17 Objectifs de développement durable des Nations Unies, auxquels 193 pays ont adhéré en 2015.

La philanthrope Melinda Gates, cofondatrice de la Fondation Bill & Melinda Gates, a décrit le rapport comme « une sonnette d’alarme pour le monde entier ».

Selon une étude, les leaders mondiaux ne tiennent pas leurs engagements en matière d’égalité des genres – Japan Times

VANCOUVER, COLOMBIE-BRITANNIQUE – Les dirigeants mondiaux déçoivent 1,4 milliard de filles et de femmes en ne tenant pas leurs engagements envers un avenir plus juste, selon un indice mondial lancé lors de la plus grande conférence mondiale sur l’égalité des genres.

Cette étude montre que le monde ne pourra pas atteindre l’échéance de 2030 pour la réalisation de l’égalité des genres, aucun pays n’ayant réussi à se rapprocher de la « dernière ligne droite ».

Le Japon s’est classé 21e sur cet indice avec un score de 80,6, derrière des pays comme l’Australie (85,2) et l’Italie (81,8), mais devant les États-Unis, classés 28e avec un score de 77,6, et la Corée du Sud à la 41e place avec un score de 72,6.

Aucun pays au monde n’est sur la bonne voie pour atteindre l’égalité des genres d’ici 2030 – Independent

Selon un nouveau rapport, aucun pays au monde ne sera capable d’atteindre l’égalité des genres d’ici 2030.

Le lundi 3 juin, le partenariat Equal Mesures 2030 a publié son premier Indice du genre des Objectifs de développement durable (ODD), un rapport évaluant l’état de l’égalité des genres dans 129 pays à travers le monde.

Des chiffres révélateurs : concernant le nouvel indice sur l’égalité des genres, l’Inde se classe 95e parmi 129 pays – Indian Express

Ce classement a révélé que le monde est loin d’atteindre l’égalité des genres, 1,4 milliard de filles et de femmes vivant dans des pays qui obtiennent une note « très médiocre ».

Un nouvel indice pour mesurer l’égalité des genres dans le monde, lancé lundi dernier, classe l’Inde au 95e rang sur 129 pays. L’Indice du genre dans les ODD emboîte le pas à l’indice d’écart entre les genres du Forum économique mondial, sur lequel l’Inde se classe 108e.

Comment fonctionne le classement

L’Indice du genre dans les ODD a été développé par Equal Measures 2030, un effort conjoint d’organisations régionales et mondiales, notamment le Réseau de développement et de communication des femmes africaines, le Centre de ressources et de recherche Asie-Pacifique pour les femmes, la Fondation Bill et Melinda Gates et la Coalition internationale pour la santé des femmes. Il représente 14 des 17 ODD (Objectifs de développement durable) portant sur des aspects tels que la pauvreté, la santé, l’éducation, l’alphabétisation, la représentation politique et l’égalité sur le lieu de travail.