Our Impact Report 2024

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Pushing Forward against the headwinds

As every step forward for gender equality is being met with stronger headwinds, we at Equal Measures 2030 (EM2030) have been pulling together and pushing on with greater determination. And there is cause for hope: more than half of countries worldwide are moving in the right direction on gender equality.

By working together, we’ve designed a coalition model, a truly ‘global
to local’ collaboration in line with our feminist values, that will help us connect as data-driven advocates, spread the findings of our Index in our respective contexts, and unite our collective voice for gender equality in local, national, regional and global spaces. This model is already helping us to prepare for a high-impact and narrative-shifting launch of the next SDG Gender Index later in 2024.

Fast track or backtrack

1 min

Progress on gender equality around the world is too slow and patchy, placing the entire 2030 Agenda at risk.

Our fight for the rights of women and girls is a fight for everyone’s future. Every aspect of sustainable development is interwoven with the advancement of gender equality. Nearly three-quarters (73 per cent) of the 169 targets in the Sustainable Development Goals (SDGs) have been found to be directly or significantly reliant on gender equality. Yet, across the world we see a widespread failure by governments to act on gender equality as a strategic necessity for a truly equitable and sustainable future for all.

Our Impact Report – 2023

2 mins

Today, none of us lives in a country that has achieved the full promise of equality envisioned in the Sustainable Development Goals (SDGs), nor are most countries on track to achieve those goals by 2030. As the 2022 Goalkeepers report points out, we’re halfway to this deadline, and progress on gender equality remains slow, even stalling. The EM2030 Index data shows that the world won’t reach gender equality until at least 2108— nearly a century later than we’d hoped.

The pandemic has shone a light on the gender fault lines that were hampering progress towards the SDGs long before COVID-19. We also know from our networks of partners that the COVID-19 pandemic has exacerbated gender inequality and hit women and girls hard, affecting their education, bodily autonomy, safety, and their access to decent work. Our partners have also voiced concerns about wider trends made worse since the pandemic: lack of representation of women in leadership positions (including COVID-specific decisionmaking bodies) and rising anti-rights and conservative movements.

There is an ever greater need to speak up for the rights of women and girls and yet our partners also express how pandemic restrictions made it even harder to do their critical advocacy and campaigning work: loss of in-person events, workshops and influencing meetings, the need to overcome digital access gaps, further shrinking of space for civil society, and the challenge of advocating virtually.

These are the challenges we face. So, what is Equal Measures 2030 and our partner organizations doing about it? In our first-ever Impact Report, you will see how our work with feminist organizations and networks has been transforming lives through data-driven advocacy.

And, how our partners have engaged with policymakers at the national, regional and global levels to change laws, budgets and practices.

This is ‘factivism’: using credible and timely data to expose gender inequality and injustice, motivate change, and drive accountability.

To everyone involved in this unique collaboration, I say a heartfelt thank you. To everyone else, please join us. Together we can ensure that data gets used to drive positive change for women and girls around the world.

Rapport 2020 Cap sur l’égalité de genre

5 mins

Notre nouveau rapport de recherche permet de conclure que la moitié des pays étudiés (67 sur 129) – où vivent 2,1 milliards de femmes et de filles – n’atteindront aucune des cinq cibles clés de l’égalité de genre d’ici 2030 si leur rythme actuel de progrès ne s’accélère pas. Cette étude couvre les domaines suivants : l’accès à la contraception, l’éducation des filles, le leadership en politique, la législation sur l’égalité au travail et la sécurité. Il est néanmoins également constaté qu’au cours de la prochaine décennie, si tous les pays pouvaient avancer au rythme de ceux qui progressent rapidement, près des trois quarts des femmes et des filles vivraient alors dans des pays qui atteindront quatre des cibles de l’égalité de genre, voire toutes les cinq, d’ici l’an 2030.

Principales constatations

L’analyse montre de façon claire que nous devons accélérer le rythme des progrès pour les filles et les femmes – et certains pays démontrent que des changements rapides sont possibles. Au niveau mondial, il semble que l’on avance dans la bonne direction sur chacune de ces questions, mais en y regardant de plus près, il convient de constater que les progrès ne sont jamais véritablement acquis. Certains pays stagnent, voire reculent sur certains points. Et à l’échelle mondiale, nous sommes en fait loin d’être en mesure d’atteindre ces cinq cibles essentielles en matière d’égalité de genre d’ici l’échéance de 2030. L’analyse révèle en effet que :

  • Les pays n’avancent pas assez vite : au rythme actuel des progrès, aucun pays n’atteindra les cinq cibles (ni même quatre) d’ici 2030, date de référence pour les ODD. Seuls 24 pays atteindront deux ou trois des cinq cibles, et 38 pays n’en atteindront qu’une seule d’ici cette échéance. Un groupe de 67 pays (52 %) ne pourra atteindre aucune des cinq cibles d’ici 2030 (voir la figure 1). En revanche, si tous les pays avançaient au rythme de ceux qui progressent rapidement, presque tous les pays étudiés (123 sur 129) atteindraient au moins deux cibles.
  • Plusieurs pays à revenu élevé stagnent, ou voient leurs progrès s’inverser sur certains points : même si, dans l’ensemble, les pays à revenu élevé ont tendance à enregistrer des indices élevés en matière d’égalité de genre (voir la figure 3), un certain nombre de ces pays riches ont progressé à un rythme assez lent, voire dans la mauvaise direction, sur les questions étudiées. Par exemple, en Serbie et au Japon, l’accès au planning familial s’est détérioré au cours des deux dernières décennies.
  • Les progrès sont évidents, mais pas toujours constants : par exemple, la présence de femmes aux postes gouvernementaux a augmenté à un rythme plus rapide entre 2000 et 2008, mais a ralenti par la suite. Les pays d’Amérique du Nord et d’Europe qui avaient la plus forte proportion de femmes ministres en 2001 (occupant au moins 20 % des postes ministériels) ont depuis vu leur progrès vers la parité ralentir, par rapport à l’ensemble des autres régions. Nous avançons peut-être dans la bonne direction, mais pas assez vite et pas de manière constante.
  • En examinant les choses point par point, on constate qu’au cours des 10 à 20 dernières années, certains pays ont fait des progrès rapides vers l’égalité de genre : par exemple, le Ghana, l’Angola, le Belize et le Viêt Nam, entre autres, ont vu une augmentation de plus de 10 % par an du nombre de filles terminant leurs études secondaires depuis les années 2000.
  • Les facteurs contribuant à des progrès rapides varient selon les domaines concernés et les pays, mais sont en général les suivants : les priorités fixées et l’engagement pris par les gouvernements ; la coordination des investissements ; la mise en œuvre de politiques centrées sur l’égalité (y compris la fixation de quotas) ; et l’influence des défenseurs·res de l’égalité de genre et des personnes et entités engagées dans cette lutte (dont les mouvements féministes). La recherche systématique des facteurs qui font que certains pays progressent plus rapidement dans un domaine ou un autre n’entre pas dans le cadre de cette étude, mais constitue un angle d’analyse important pour les études à venir.
  • Il faut redoubler d’efforts pour atteindre les plus vulnérables : les filles et les femmes confrontées à des formes de discrimination qui se recoupent sont plus susceptibles d’être laissées pour compte, même lorsque des progrès d’ensemble sont réalisés en leur faveur. Par exemple, alors que la violence à leur égard demeure omniprésente dans le monde entier, certains groupes sont plus durement touchés : aux États-Unis, les femmes « amérindiennes et autochtones de l’Alaska » sont la cible de violences sexistes à un taux plus élevé que tout autre groupe ; au Canada, les femmes des Premières nations et Inuits font face à un taux de violence trois fois supérieur à celui touchant les femmes non autochtones.
  • Mais une lueur d’espoir existe : certains pays – dans toutes les régions du monde – évoluent déjà à un rythme accéléré dans un ou plusieurs des cinq domaines clés de l’égalité de genre étudiés. Ainsi, ce rapport constitue un point de départ pour une évaluation plus approfondie de la manière dont le changement pour les filles et les femmes peut être accéléré et dont les expériences réussies peuvent être reproduites afin de mettre le cap sur l’égalité de genre d’ici 2030.

Principales conclusions par question étudiée

Une accélération significative est nécessaire à l’échelle mondiale sur toutes les questions étudiées, mais le but final est plus près d’être atteint sur certaines questions que sur d’autres :

  • Le rythme des progrès réalisés en matière d’accès au planning familial doit être multiplié par trois à l’échelle mondiale pour que cette cible soit atteinte d’ici 2030. Cela permettra à plus de 400 millions de femmes et de filles supplémentaires d’avoir accès à la contraception pour planifier si et quand elles souhaitent avoir des enfants, alors que si le rythme actuel se poursuivait d’ici 2030, ce chiffre ne pourrait être atteint.
  • Le monde doit également avancer trois fois plus vite qu’il ne l’a fait au cours des 10 à 15 dernières années pour faire en sorte que chaque fille termine son cursus secondaire d’ici 2030 : un nombre supplémentaire de 85 millions de filles serait en mesure d’achever leurs études secondaires d’ici 2030 si cette accélération se maintient.
  • À peine 23 % des postes ministériels dans le monde sont occupés par des femmes et 77 millions de femmes et de filles vivent dans des pays où aucune femme n’est ministre. Dans le monde, 64 pays représentant une population féminine de plus de 650 millions n’ont jamais eu à leur tête une femme élue ou nommée cheffe d’État ou de gouvernement. Les progrès dans ce domaine ont été plus lents ces dernières années et 40 pays ont même régressé depuis 2001.
  • L’accélération des progrès devra être proche du triple de ce qu’elle est actuellement pour que les femmes occupent des fonctions politiques au plus haut niveau, au même titre que les hommes, d’ici 2030.
  • Selon les données de la Banque mondiale, en 2009, seuls 16 pays (tous situés en Europe et en Amérique du Nord) ont obtenu une note de 100, pour avoir adopté des lois sur l’égalité au travail. En 2020, ce nombre a plus que doublé pour atteindre 36 pays (répartis sur quatre régions). Il faudrait que 93 pays adaptent leur législation pour être à la hauteur de cette norme d’ici 2030 et pour qu’il soit possible d’atteindre cette cible au niveau mondial(une accélération de plus de trois fois ce nombre). L’adaptation du droit du travail dans différents pays au cours de la dernière décennie a permis à 215 millions de femmes supplémentaires d’avoir désormais droit, en principe, à un congé de maternité de plus de 14 semaines, entre autres prestations sociales.
  • Près de la moitié des femmes dans le monde ne se sentent pas en sécurité la nuit et, depuis 2006, ce chiffre a à peine évolué. De fait, la perception en matière de sécurité s’est aggravée dans près de la moitié des pays étudiés entre 2006 et 2018. Au rythme actuel, il ne sera possible d’atteindre cet objectif – à savoir que toutes les femmes et les filles se sentent en sécurité la nuit – qu’en 2179, soit dans plus de six générations. Les progrès doivent être multipliés par 13 – la plus forte accélération nécessaire, comparativement à l’ensemble des questions étudiées – pour que d’ici 2030, toutes les femmes et les filles affirment se sentir en sécurité.